mardi 22 mars 2016

Livres - Dernières lectures



Le tableau du maitre flamand // Arturo Perez-Reverte, 1990.
Genre: Policier.

Julia, restauratrice de tableaux, découvre caché sous les couches de peinture un message mystérieux 'Quis necavit equitem' latin pour 'Qui a pris le cavalier'. Julia est de suite intriguée par la partie d'échec jouée sur le tableau, elle est convaincue que les deux sont liés. Son enquête est compliqué par un meurtre qui semble étrangement lié au tableau... 

J'ai voulu lire ce livre en lien avec un dossier que je dois réaliser pour mon cours sur l'imaginaire de l'échiquier. ça semblait le livre parfait pour mon thème: des échecs et du crime. Et d'ailleurs j'en ai retiré beaucoup pour mon dossier. Malheureusement, mon intérêt n'est pas allé beaucoup plus loin. 
Tout d'abord, certains passages descriptifs m'ont parut très long et inutile dans l'intrigue policière. Ok, l'auteur sait décrire un tableau, mais à chaque fois, ça faisait un effet "soufflé-raté", la tension se dégonflait totalement avec ces grands moments descriptifs.
Ensuite, la fin m'a déçue. Alors, je ne sais pas si c'est parce que je suis une grande fan d'agatha christie et que par conséquent, j'envisage toutes les possibilités même les plus farfelues, mais je n'ai pas été si surprise que ça par le coupable. J'ai trouvé l'explication au final peu satisfaisante et sans grand rapport avec le tableau. 

Ma note sur 5: 



Envoyée Spéciale // Jean Echenoz, 2016
Genre:

Constance est plutôt malheureuse dans son mariage, et au final, ça ne la gêne pas tant que ça d'être kidnappée et séquestrée dans la campagne creusoise. En parallèle se déroule une opération policière bien mystérieuse ...

Il m'a été très difficile d'écrire un résumé correct à propose d'Envoyée Spéciale. C'est un roman qui n'a ni queue ni tête, je dirais que le personnage principal est bien Constance, mais que le roman ne prend pas seulement sa perspective, mais volète de personnage en personnage. Le narrateur intervient beaucoup au cours du roman et toujours de manière humoristique. J'ai beaucoup aimé, j'avais envie de lire quelque chose de frais, simple, sans trop de violence. Bon, il y a de la violence, mais c'est raconté avec tellement de recul et d'humour, que même les pires tragédies semblent être sans conséquences! De plus Jean Echenoz écrit très bien, avec toujours beaucoup de finesse!

Ma note sur 5 : 

mardi 15 mars 2016

Film - Brooklyn



Brooklyn // réalisé par John Crawley 2015
La semaine dernière, ma mère et moi sommes allées voir Brooklyn. J'avais entendu des avis divergents, mais j'étais intriguée. Le film suit Eilis, une jeune irlandaise qui doit quitter sa famille pour l'Amérique car il n'y a pas de futur pour elle dans le village d'Enniscorthy. 

J'ai beaucoup aimé et j'ai versé ma petite larme, et pas seulement à la fin! J'ai été très touchée par Eilis, qui part, mais qui ne sait pas vraiment pourquoi et qui se retrouve seule dans cette grande ville qu'est New York. Je m'attendais à beaucoup de plans sur la ville, mais en fait tout est très resserré sur le personnage d'Eilis, le film est pleins de gros plans sur son visage. Ce qui au final n'est pas plus mal. C'est sa vie à elle que l'on suit, pas celle de x découvrant New York. Il y a des petites histoires d'amour bien sûr et un dilemme qui m'a rappelé que en réalité j'avais lu le livre dont est tiré le film (écrit par Colm Toibin), je connaissais donc la résolution du dilemme. Mais ça ne m'a pas empêché d'attendre le dénouement avec intérêt ! 

C'est un film qui parle avant tout d'immigration, de déracinement, mais aussi, plus encore, d'évolution: l'émancipation est une étape essentielle pour chacun. Eilis devient femme lorsqu'elle part aux US, lorsqu'elle revient en Irelande (je ne vous dit pas pourquoi!), elle apparait comme une femme "moderne" en comparaison de ses anciens compagnons. Elle est devenue adulte, et elle est dorénavant capable de faire ses propres choix. ça a raisonné en moi, peut-être parce que je suis revenue d'Erasmus un peu grandie, peut-être pas adulte, mais grandie, et c'est une forme émancipation qu'on ne peut obtenir qu'en partant de chez soi. 

Le petit plus: la mode des années 50, un délice pur pour les yeux! Et le clin d'oeil à Singing in the rain, un de mes films préférés. Ah et deux personnes qui jouaient dans Harry Potter, je vous laisse deviner qui ;) 

crédit image: google image (lol)